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Les pharmaciens peuvent contribuer à soulager les urgences surchargées

Les pharmaciens du Nouveau-Brunswick peuvent aider à réduire la pression dans les salles d'urgence surpeuplées des hôpitaux de la province, selon l'Association des pharmaciens du Nouveau-Brunswick.

Depuis 2014, les pharmaciens du Nouveau-Brunswick ont le pouvoir d'évaluer, de traiter et de prescrire des médicaments pour 32 affections mineures courantes, notamment la toux, les maux de gorge, les infections urinaires et le rhume des foins.

« Les pharmaciens sont des professionnels de la santé hautement qualifiés et éduqués. Ils sont disponibles sans rendez-vous, même les soirs, les week-ends et les jours fériés, dans les pharmacies communautaires de toute la province » explique Paul Blanchard, directeur général de l'Association des pharmaciens du Nouveau-Brunswick (APNB).

Cette semaine, l'hôpital régional de Campbellton a prévenu les patients ayant des besoins non urgents qu'ils devaient s'attendre à des temps d'attente importants, et l'hôpital de Moncton s'efforce activement de diriger les patients non urgents vers des médecins de famille, des infirmières praticiennes, des cliniques après les heures normales de travail et TeleSanté.

« Les pharmaciens ne doivent pas être négligés en tant qu'options pour les patients souffrant d'affections mineures. Le rôle des pharmaciens s'est élargi et ils peuvent contribuer à réduire la pression sur les urgences et les cabinets médicaux surchargés » déclare M. Blanchard.

Un sondage réalisé par Abacus Data en février 2016 auprès de 500 Néo-Brunswickois a révélé que la majorité d'entre eux consulteraient des pharmaciens pour certaines affections et qu'ils souhaitent que leurs pharmaciens jouent un rôle plus important dans le système de soins de santé :

  • 82% sont susceptibles ou plutôt susceptibles d'aller voir un pharmacien pour la prise en charge de maux courants comme le rhume et la grippe
  • 61 % préféreraient obtenir une ordonnance pour certaines affections mineures auprès d'une pharmacie (25 % auprès d'un médecin de famille, 8 % auprès d'une clinique après les heures normales de travail)
  • 81% sont tout à fait ou plutôt d'accord pour dire que le fait de permettre aux pharmaciens d'en faire plus améliorera les résultats pour la santé des patients.
  • 86 % sont tout à fait d'accord ou plutôt d'accord pour dire que le fait de permettre aux pharmaciens d'en faire plus réduira les coûts du système de santé.
  • 68 % croient que les services tels que les vaccins, l'évaluation des affections mineures et les ordonnances pour ces affections devraient être couverts par l'assurance-maladie.

« Ce sondage montre clairement que les Néo-Brunswickois ont une haute opinion des pharmaciens, qu'ils apprécient les soins de santé qu'ils fournissent et qu'ils veulent qu'ils en fassent encore plus pour les patients » déclare M. Blanchard. « Le Conseil de la santé du Nouveau-Brunswick signale qu'en 2013-2014, 61,5 % des visites aux urgences ont été effectuées pour des cas non urgents. À l'heure actuelle, dans cette province, 473 de nos pharmaciens sont autorisés et inscrits auprès de l'Ordre des pharmaciens du Nouveau-Brunswick pour traiter des affections mineures. Les Néo-Brunswickois devraient faire appel à ces précieux professionnels de la santé lorsque c'est approprié, et les hôpitaux devraient encourager les patients à faire de même. »

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