Un nouveau sondage indique une forte confiance envers la profession et un appui ferme à l’élargissement des soins de santé par les pharmaciens
Les Néo-Brunswickois semblent adopter une optique plus globale de leurs soins de santé que le Canadien moyen et ils ont une grande confiance en la capacité des pharmaciens de faire plus que de vendre des pilules, révèle un nouveau sondage d’Abacus Data.
Publié aujourd’hui pour le lancement du Mois de sensibilisation à la pharmacie, le sondage révèle que, dans une proportion plus élevée de quatorze points par rapport aux autres Canadiens, les Néo-Brunswickois croient au caractère essentiel du rôle des pharmaciens dans le réseau de la santé.
« Au Nouveau-Brunswick, une majorité des résidents faisaient confiance aux pharmaciens pour administrer des vaccins, gérer des problèmes de santé chroniques, donner des conseils pour un mode de vie sain et gérer les maux courants comme le rhume ou la grippe », constate David Coletto, chef de la direction d’Abacus Data. « Dans chaque cas, la probabilité était plus grande que les résidents du Nouveau-Brunswick fassent entièrement confiance aux pharmaciens que les Canadiens, en général. »
Le sondage indique que 96 % des Néo-Brunswickois ont une impression « très positive » ou « positive » des pharmaciens et qu’ils sont plus enclins que la moyenne nationale à penser que les pharmaciens jouent un rôle essentiel dans le réseau de la santé (71 % au N.-B. versus 57 % pour tout le Canada).
Les résidents du Nouveau-Brunswick font aussi davantage confiance aux pharmaciens pour leur donner des conseils sur l’administration des vaccins (73 % au N.-B. versus 61 % au Canada), gérer les problèmes de santé chroniques (60 % au N.-B. versus 51 % au Canada), les aider à faire des choix pour un mode de vie sain (69 % au N.-B. versus 60 % au Canada) et gérer des maux courants comme le rhume ou la grippe (80 % au N.-B. versus 70 % au Canada). Dans les cas d’affections mineures, près de la moitié des Néo-Brunswickois (49 %) téléphonent à une pharmacie ou s’y rendent avant de voir leur médecin ou de se présenter à une clinique sans rendez-vous.
« Lorsqu’ils sont malades ou qu’ils souffrent, les Néo-Brunswickois font de la pharmacie leur première destination et ils sont favorables à l’élargissement des services de santé par les pharmaciens. Voilà qui présente une excellente occasion de détourner des patients des salles d’urgence bondées vers les pharmacies, où ils peuvent être traités plus rapidement et à moindre coût », commente Paul Blanchard, directeur général de l’Association des pharmaciens du Nouveau-Brunswick.
Parmi les autres constatations :
- 61 % préféreraient, pour certaines affections mineures, obtenir une ordonnance d’une pharmacie (19 % médecin de famille, 9 % cliniques sans rendez-vous).
- 88 % sont « entièrement ou plutôt d’accord pour dire que permettre aux pharmaciens d’en faire plus améliorerait l’état de santé des patients et réduirait les coûts pour le réseau de la santé.
- 72 % croient que les services en pharmacie de vaccination, d’évaluation d’affections mineures et de prescription devraient être couverts par l’assurance-maladie.
Mené par Abacus Data conjointement avec l’Association des pharmaciens du Canada, le sondage sur les perceptions et attitudes à l’égard des pharmaciens a demandé l’avis de 4173 Canadiens âgés de plus de 18 ans, dont 500 Néo-Brunswickois.
L’Association des pharmaciens du Nouveau-Brunswick est le porte-parole des pharmaciens de la province et exerce un leadership dans la profession dans l’optique d’améliorer la santé des Néo-Brunswickois.